Allez zou les zouzous !
( Lamantin du zoo de Beauval, avril 07 )
Tergiversé longtemps j'ai. Arrêter, continuer, pourquoi faire ? Les questions existentielles qui gravitent dans l'aura de tout blog ont parasité ma motivation ces derniers temps. Pourquoi continuer puisque tout ce qu'on vient chercher en ouvrant un blog je l'ai trouvé ? Le plaisir, l'intérêt, les contacts, la reconnaissance, le champ libre, j'ai tout eu, et même beaucoup, beaucoup plus. J'ai été trop gâtée. Mais surtout, pourquoi rester enfermée dans le cadre virtuel d'une page ? Car on se satisfait trop facilement de cet espace sans limite et de la complaisance des lecteurs dont les regards si bienveillants apportent un chaud sentiment d'existence (avouez, les coms sont en général, en dehors des sujets à polémiques, d'une gentillesse sans pareil). De plus, n'ayant pas le goût de la théâtralité et du spectacle, n'est-ce pas en rajouter une couche que de venir ici déballer ma vision des choses alors que nous sommes déjà submergés chaque jour de blablas scénarisés ? (pourquoi je pense à notre cher président ?) Allez, j'arrête ma mauvaise justification. On a tous une pierre à porter diront certains, je dirais à poser. J'assume mon blog en tant que petit cailloux virtuel dans le lit du grand fleuve qu'est le net. Et puis il faut bien admettre qu'images et histoires c'est un peu le pain quotidien de nos intellects (essayez de compter toutes les images captées du coin de l'œil et tout ce qu'on vous a conté dans la journée ?). Alors tournez manèges et sors de l'ombre, curieux lamantin : tu fais parti du show.