23 juin 2006
Jour de fête
( étang de Côye-la-Forêt, Oise)
En revenant du Divan du Monde, le soir de la fête de la musique, la foule, sur les trottoirs et les terrasses, m'a rappelé à quel point j'apprécie peu la bousculade, la consommation par manipulation et les grands rassemblements. En parisienne, j'allais râler contre cette agitation imposée auquel je participais, lorsque je me suis souvenue qu'on était enfin en été. Et l'été, dans les campagnes, se fêtait par les feux de la Saint-Jean. Danses, musiques et chants, qui marquaient une nuit d'amour libre (cf le film "Andréi Roublev" de Andreï Tarkovsky) étaient au programme bien avant les nôtres. Fête païenne à l'origine, récupérée par l'Eglise, elle exprimait le besoin de marquer le solstice et toute la valeur symbolique qui s'y rapporte. Et l'enthousiasme citadin, maintenant quasi planétaire, ne fait, finalement, rien d'autre que prolonger cette tradition. Sauf que les feux de la rampe ont remplacé ceux de paille. Mais ils sont toujours de joie.
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