30 mai 2006
Il y a vingt ans
Qu'on soit mélomane, musicien, simple consommateur de l'industrie du CD, auditeur radio, passif ou averti, la musique nous accompagne partout. Nous portons même certains airs définitivement imprimés en nous, devenus notre capital culturel plus ou moins conscient et choisi. Pour ma part, je n'écoute peut-être pas trés bien car la musique doit avant tout me servir: à se concentrer, s'inspirer, se booster, écrire, lire ou ne pas penser. Une seule a un réel pouvoir d'évocation pour un lieu bien précis, celle de "Johnny et Mary" de Robert Palmer. Je n'ai jamais fait attention aux paroles et je ne veux pas les savoir. Pour moi, cette chanson c'est une route qui longe indéfiniment la côte, dans la chaleur et l'éblouissement d'une fin de journée d'été, c'est l'odeur du soleil sur la peau et du sable dans les cheveux, c'est le sky brûlant, le bercement tranquille de la voiture qui prolonge le mouvement des vagues dans le corps. C'est un road movie sans fin, le vent chaud sur la figure et du doré plein les yeux.
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