23 décembre 2005
La beauté intérieure
J'ai beaucoup critiqué les villes, trouvé glauques les zones industrielles, sinistres les rocades, à mourir les banlieues dortoirs. Jusqu'au jour où, à force d'y vivre ou de les traverser, j'ai compris que j'en faisais parti, qu'elles me servaient. Que nous étions souvent de la même génération. Cracher sur ces lieux c'est aussi cracher sur ce que nous sommes. Se voiler la face sur nos laideurs n'avance à rien. Depuis je les vois mieux et leurs beautés particulières m'apparaissent enfin.
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