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Monologues d'une blonde
2 décembre 2005

L'ami de mon ami

pivoines De l’amant je me souviens de ses mensonges, du mari de ses envies d’ailleurs, de l’ami de ses regrets d’être trop ami. Pas un n’a eu l’élégance de s’oublier un peu. Si ce n’est l’ami d'ami, si léger dans ses caresses de chat quand il posait sa main sur mon bras. Il avait pour mes caprices des tolérances de fille, d'un coup d'oeil relevait le détail nouveau, il m'a appris que le mauvais goût peut être un art, que le vert pomme se marie si bien au rose fushias, que l'angora n'est pas qu'une bête laine chaude. Et ses délires n'étaient jamais aussi grands que lorsque son insouciance s'approchait trop près des larmes. La douceur au masculin si plaisante aux femmes que les hommes, les autres, ne comprenent pas toujours.
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Commentaires
S
Mais, si je comprends, sans me tromper, tu fait allusion à l'attirance, mai en y incluant la possibilité de tromper l'un ?. Dommage car, en élevant l'un tu baisses l'autre. Te ternis tu .. ?
E
C'était une réalité, un ami marquant et remarquable.
O
Bonjour Esrelle,<br /> voilà quelques mots dont on se demande s'ils sont fictions ou s'ils sont vécus. Mais après tout, ce n'est pas là l'important, l'essentiel. Ils m'ont touché comme une plume effleure la peau.
Monologues d'une blonde
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